Outre le troisième débat républicain, la semaine a été marquée par l’accord budgétaire au Congrès et l’élection.de Paul Ryan en tant que « Speaker of the House ».
Une semaine avant la date-butoir à laquelle, faute de solution, un nouveau shutdown aurait eu lieu, un accord a en effet été trouvé entre la Maison Blanche et les leaders du Congrès pour relever de $80 milliards le plafond de la dette et ainsi éviter toute controverse sur ce sujet jusqu’en 2017 au moins.
Sont impliqués dans l’accord : les sénateurs Mitch McConnell (républicain) et Harry Reid (démocrate) et les représentants Nancy Pelosi (démocrate) et John Boehner (républicain), ce dernier voulant absolument résoudre le problème avant que sa démission en tant que « speaker » de la Chambre des Représentants ne devienne effective (cf. infra)
« Mettez ça sur notre (hips !) ardoise » – Mike Lester, Washington Writers Group
Paul Ryan élu « Speaker of the House »
Élu du Wisconsin à la Chambre des Représentants depuis 1998, deux fois président de la commission en charge du budget et colistier de Mitt Romney en 2012, Paul Ryan prend la succession de John Boehner en tant que « Speaker » de la Chambre des Représentants.
L’intéressé semble d’abord ne pas avoir été spécialement chaud pour ce poste, mais l’insistance de plusieurs membres du parti après le retrait de la course de Kevin McCarthy a eu raison de ses réticences, d’autant plus qu’il a bénéficié d’un large soutien de la part des élus républicains de la Chambre, 236 sur 247 d’entre eux votant en sa faveur, dont la quasi-totalité des membres du « Freedom Caucus », ces radicaux qui ont poussé le précédent speaker John Boehner à la démission.
Son discours d’intronisation n’en a pas moins été direct (« Let’s be frank : The House is broken. We’re not solving problems, we are adding to them ») et a appelé à un changement d’attitude de la part des représentants siégeant au Congrès (« Only a fully functioning House can truly represent the people »).
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