Portrait officiel de John Kasich en tant que gouverneur de l'Ohio1. Introduction (15 septembre 2015)

2. Son avant-primaires (du 1er août 2015 au au 31 janvier 2016)

3. Ses primaires (du 1er février au au 31 juillet 2016)

4. Ses prestations lors des débats

5. Style et positions

 

 

1. Introduction (15 septembre 2015)

 

Né à McKees Rocks (Pennsylvanie) en 1952 (63 ans en 2015), John Kasich est élu gouverneur de l’Ohio en 2011 et réélu en 2014. Il a aussi été membre de la Chambre des représentants de 1983 à 2001 et, de 1995 à 2001, président du House Budget Committee (comité de la Chambre des Représentants en charge du budget fédéral)

Il tente de se présenter à la présidentielle de 2000 mais doit vite renoncer. Il travaille ensuite dans le privé de 2001 à 2009 (notamment pour la banque d’affaires Lehman Brothers dont la faillite retentissante marqua le début de la crise de 2008) et anime une émission sur Fox News de 2001 à 2007, avant donc d’être élu gouverneur de l’Ohio en 2011.

 

2. Son avant-primaires

 

Son début de campagne est pour le moins discret et il ne décolle guère dans les sondages. Il faut dire que Kasich s’attache à cultiver sa différence et refuse d’entrer dans la surenchère à laquelle se livrent ses rivaux en matière de propositions-chocs et polémiques qui leur donnent tant de visibilité. De même, Kasich n’en appelle pas à la colère des électeurs et veut surtout apparaître comme un unificateur, capable de rassembler tant au sein du parti qu’en son extérieur. Comme Chris Christie, Il insiste aussi sur ses compétences et ses bilans tant à Washington (en tant que président de la Chambre des Représentants en charge du budget fédéral) qu’en Ohio (en tant que gouverneur).

Après un début poussif dans les débats, il s’enhardit et gagne en présence. Ces efforts ne suffisent cependant pas, ses sondages restent toujours aussi bas et il décide de concentrer sa campagne sur l’État le plus susceptible de lui offrir en bon score dans les premières semaines des primaires : le New Hampshire.

 

3. Ses primaires

 

Pari gagné ! Kasich termine deuxième au New Hampshire avec 16,2% des voix, loin derrière Donald Trump (35%), mais devant les autres concurrents. Ce (demi-)succès lui offre un répit et justifie son maintien dans la campagne. Les scrutins qui suivent ne confirment toutefois pas un quelconque décollage de sa part et, à quelques expressions près (comme le New Hampshire, dans des Etats de la Nouvelle-Angleterre tels le Massachusetts et le Vermont, où il finit chaque fois deuxième), ses scores sont quasi systématiquement inférieurs à 10%.

Commencent alors à se faire entendre des appels à un retrait de sa part pour permettre à Ted Cruz et Marco Rubio de plus facilement lutter contre Trump. Mais de ce scénario, le gouverneur de l’Ohio ne veut pas entendre parler. C’est un tout autre plan qu’il a en tête. Gagner la primaire à la régulière, il sait que ce n’est plus possible pour lui, le nombre de délégués qu’il a alors accumulés est bien trop faibles pour qu’il puisse espérer atteindre le nombre requis pour l’investiture. En revanche, ce qui est encore possible, c’est que personne, pas même Trump, n’atteigne ce nombre. Dans ce cas, il faudrait en passer par une convention négociée pour déterminer le candidat investi par le parti. Et alors, Kasich en est persuadé, viendra son heure, il sera adoubé car le plus à même de réaliser un consensus autour de sa personne.

Pour que ce plan se concrétise, il faut toutefois que les rivaux de Trump freinent sa progression et gagnent des scrutins, Kasich le premier, lui qui n’en a encore remporté aucun. A nouveau sa campagne va se jouer à quitte ou double, cette fois dans son fief même, l’Ohio, où il remporte une victoire nette lors du deuxième Super Tuesday.

Mais à nouveau, ce succès est sans lendemain : Cruz réussit une belle série de victoires, puis Trump reprend la main, et Kasich fait de la figuration, incapable d’inquiéter le milliardaire dans aucun des États du Nord-Est en lice lors de l’Acela. Finalement, Cruz jette l’éponge après une défaite en Indiana. Le lendemain, Kasich se rend à l’évidence, la partie est terminée pour lui aussi, et il se retire à son tour.

Hors de question toutefois pour lui de se rallier à Trump. Trop clivant, pas assez unificateur, trop « divisive » (créateur de discorde). Ainsi en Kasich a-t-il décidé : la convention qui doit officialiser l’investiture du milliardaire a beau se dérouler chez lui, à Cleveland, dans l’Ohio, il refuse de s’y prêter à toute intervention officielle susceptible de laisser croire qu’il soutient Trump.

Mise à jour du 12 novembre – Tout au long du duel Trump-Clinton, Kasich s’est évertué à rester en retrait, refusant d’apporter le moindre soutien en faveur du milliardaire et de mener campagne pour lui, même pour la forme. Cette attitude n’empêche toutefois pas le magnat de l’immobilier de s’imposer nettement dans l’Ohio, un État-clef pour lui, qu’il devait absolument remporter.

 

4. Le résumé de ses débats

 

1er débat (août 2015, Cleveland, Ohio) : comme quasi tous les autres candidats, John Kasich a dû se contenter d’un rôle de faire-valoir par rapport à Donald Trump, la seule et unique attraction de la soirée.

Interrogé sur sa référence à Saint-Pierre (qui demandera à tout un chacun se présentant aux portes du paradis ce qu’il a fait pour aider les pauvres) pour justifier son expansion du programme Medicaid en Ohio, Kasich répondit d’abord que Reagan avait lui aussi étendu ce programme à trois ou quatre reprises et, ensuite, qu’il était essentiel de résoudre les souffrances de ceux atteints de dépendance à la drogue ou sont malades, avant d’ajouter que les dépenses sont sous contrôle et que son bilan budgétaire est très bon. Concernant le mariage gay, il se déclara en faveur du mariage traditionnel mais montra son ouverture d’esprit en déclarant que, si une de ses filles devait choisir cette voie, il l’accepterait.

Le résumé complet du 1er débat républicain

 

2e débat (septembre, Bibliothèque Ronald Reagan, Californie) : la gagnante de la soirée est Carly Fiorina. Invitée au débat prime-time après sa prestation remarquée lors de celui des seconds couteaux à Cleveland il y a un mois, l’ex-dirigeante d’HP est sortie du lot grâce à ses qualités oratoires, ses réponses argumentées et sa façon de gérer les escarmouches qui l’ont opposées à Donald Trump.

De son côté, Kasich a confirmé être le modéré de la bande, refusant d’entrer dans un concours à qui bandera ses muscles le plus, appelant au contraire à la discussion et à donner sa chance à la partie adverse (par exemple l’Iran concernant l’accord nucléaire, tout en restant néanmoins méfiant).

Il insista sur le besoin d’unité entre républicains, et plus encore, entre Américains (« les leaders doivent être Américains avant d’être républicains ou démocrates »). Il insista aussi sur son bilan à Washington, qui, d’après lui, montre qu’il tient ses promesses. Il fut le seul ce soir à avoir dit qu’il fallait bloquer le Planned Parenthood (planning familial) sans pour autant provoquer un blocage budgétaire. Il évoqua également le besoin d’avoir davantage de troupes au Moyen-Orient, mais ajouta qu’il fallait aussi gagner la bataille des idées.

Le résumé complet du 2e débat républicain

 

3e débat (octobre, Boulder, Colorado) : alors que Ben Carson talonne désormais Donald Trump dans les sondages et que les autres prétendants à l’investiture pointent sous les 10% d’intentions de vote, le débat est marqué par la fronde des candidats envers les journalistes de CNBC qui animaient le débat, une fronde à laquelle Kasich assiste mais ne se mêle pas.

Plus en vue que lors du débat précédent, le gouverneur de l’Ohio s’est voulu offensif et l’a montré d’emblée en esquivant la première question posée par le journaliste (« quelle est votre principale faiblesse ? ») pour pouvoir stigmatiser indirectement Trump et Carson en parlant du danger d’élire quelqu’un d’incompétent. Précisant son propos un peu plus tard, il fut cette fois contré par Trump qui le renvoya notamment à son poste de banquier chez Lehman Brothers.

Pour le reste, il a (comme souvent) beaucoup parlé de son Ohio où il accomplit tant de merveilles (Trump persifla qu’il avait surtout la chance de disposer des hydrocarbures de schiste) et, lorsqu’un modérateur lui demanda si légaliser la marijuana ne pourrait pas apporter des revenus supplémentaires au budget de son état, il débuta sa réponse en indiquant que l’Ohio était bien géré et n’avait pas de problèmes de revenus. En conclusion, une prestation honorable mais pas exceptionnelle ni foncièrement marquante, et qui tourna souvent autour des mêmes registres : « moi, en Ohio … (j’ai déjà tout fait, tout implémenté, tout réglé) » et « regardez mon bilan, mes compétences, mon réalisme et mon expérience ».

Le résumé complet du 3e débat républicain

 

4e débat (novembre, Milwaukee, Wisconsin) : peu d’originalité dans ce débat pour ce qui est des sujets abordés et des tirades prononcées, beaucoup de propos et positionnements ayant déjà été entendus lors des soirées précédentes, parfois (quasi) au mot près. Bref, un débat un peu pour rien, sans vainqueur ni perdant, ni moment vraiment fort, le seul à ressortir un peu du lot étant Rand Paul grâce à une vision très différente de celles de ses rivaux en matière de politique étrangère.

Toujours dans sa veine combative, Kasich n’hésite pas à ferrailler avec Donald Trump, revient inlassablement sur son bilan à Washington et en Ohio et répète qu’il faut un candidat d’expérience et qui a fait ses preuves, pas un apprenti. Problème : il apparaît comme trop modéré aux yeux d’une part importante de l’électorat et certaines de ses positions lui ont valu des huées (notamment lorsqu’il déclara que, en cas de faillite bancaire, il conviendrait de distinguer le cas de ceux qui peuvent supporter la perte de leurs dépôts de celui de ceux qui ne le peuvent pas).

Concernant l’immigration, Kasich souligna la nécessité de sécuriser la frontière, mais aussi que que renvoyer 11 millions de gens au Mexique était idiot et qu’il fallait penser aux familles et aux enfants. Concernant la politique étrangère, il se déclara favorable aux « no-fly zones » en Syrie et, à propos de la Russie, qu’il fallait rassurer la Finlande et les pays baltes.

Le résumé complet du 4e débat républicain

 

5e débat (décembre, Las Vegas, Nevada) : le débat se déroule dans un contexte bien différent du précédent suite aux attentats qui ont frappé Paris et San Bernardino.

Au cours de la soirée, Kasich a réitéré ses appels à l’unité et, à la différence des autres candidats qui jouent beaucoup sur l’idée d’un pays en pleine déliquescence, il a tenté de promouvoir un message positif et d’espoir. Contrairement aux débats précédents, il a peu évoqué son bilan en Ohio, même s’il n’a pas manqué de rappeler qu’aucun républicain n’a jamais gagné une élection présidentielle sans avoir remporté cet Etat.

Le résumé complet du 5e débat républicain

 

6e débat (janvier, North Charleston, Caroline du Sud) : alors que le début des primaires arrive à grands pas et que les échanges gagnent en virulence avec de nombreuses prises de bec mettant au prise Donald Trump, Ted Cruz, Marco Rubio, Jeb Bush et Chris Christie, Kasich, tout comme Ben Carson, refuse (ou évite) de se prêter à ce genre de jeux. Une attitude honorable, mais qui a pour revers de les confiner à un rôle discret, voir marginal. Une intervention à noter cependant le concernant, celle dans laquelle il déclare ne pas vouloir « de fermeture [des frontières] pour les musulmans, mais une pause pour les Syriens car le processus de screening n’est pas assez bon ».

Le résumé complet du 6e débat républicain

 

7e débat (janvier, Des Moines, Iowa) : dans un débat marqué par l’absence de Donald Trump, Kasich reste dans sa veine habituelle et la joue modéré. Concernant la politique étrangère, il déclare que les États-Unis ne doivent pas être la police du monde, et, concernant l’accord nucléaire iranien, il répète sa volonté de ne pas dénoncer automatiquement le traité (contrairement à Marco Rubio par exemple) mais aussi qu’il est prêt à agir agressivement si ledit accord n’est pas respecté. Enfin, comme Chris Christie, il refuse de se voir accoler une étiquette « establishment ».

Le résumé complet du 7e débat républicain

 

8e débat (février, Goffstown, New Hampshire) : dans un débat marqué par la défaillance de Marco Rubio, Kasich a fait bonne impression, s’est défendu de ne pas être un vrai conservateur et a à nouveau insisté sur la nécessité d’être prêt dès le premier jour pour occuper la fonction.

Le résumé du 8e débat républicain

 

9e débat (février, Greenville, Caroline du Sud) : la castagne a été sévère entre Donald Trump, Jeb Bush, Ted Cruz et Marco Rubio, et même Kasich s’est retrouvé à un moment donné pris dans un échange animé avec Bush. Ledit échange fut toutefois infiniment moins brutal que les autres de la soirée, comme décalé, les deux candidats se livrant surtout à une comparaison de leurs bilans respectifs en tant que gouverneur de Floride et de l’Ohio.

Le reste du temps Kasich a essayé de prendre de la hauteur et à nouveau de se positionner en unificateur, et, par conséquent, une fois de plus, a dû se contenter d’un rôle au second rang.

Le résumé complet du 9e débat républicain

 

10e débat (février, Houston, Texas) : dans un contexte de grande animosité entre Donald Trump, Ted Cruz et Marco Rubio, les calmes Kasich et Ben Carson ont eu du mal à exister. Le premier s’en est toutefois mieux sorti que le second en refusant d’entrer dans toute joute verbale et en rappelant sa volonté d’unir tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du parti. Pas sûr cependant qu’il ait été beaucoup entendu.

Le résumé complet du 10e débat

 

11e débat (mars, Detroit, Michigan) : même configuration que pour le débat précédent, avec un Donald Trump harcelé par Ted Cruz, Marco Rubio et les journalistes, tandis que Kasich fait bande à part en refusant toute attaque ad hominem et se pose en « adulte » qui refuse les insultes et est doté de l’expérience nécessaire pour mener le pays.

Le résumé complet du 11e débat

 

12e débat (mars, Miami, Floride) : retour au calme, avec un débat beaucoup plus policé que les précédents.

Un des premiers sujets traités concerne le libre-échange. Kasich le défend mais veut des échanges « justes » et appelle à prendre des mesures contre les pays qui ne respectent pas les accords, ajoutant que sa famille a travaillé dans les cols bleus et qu’il comprend la situation des travailleurs. La conversation glisse ensuite sur la protection des emplois, avec le cas de Disney qui en 2014 à Orlando a supprimé 250 jobs en les sous-traitant à une société de consultance étrangère.

Sur l’immigration : Kasich défend le besoin de protéger la frontière mais aussi d’offrir la possibilité de régulariser (« pas citoyenneté ») les illégaux qui n’ont pas commis de crime

Sur l’éducation : Donald Trump qualifie le « Common Core » de désastre parce que dévoyé par le gouvernement fédéral, et il déclare vouloir privilégier l’éducation locale avec l’aide de Ben Carson, lequel, annonce-t-il au passage vient de se rallier à lui. Ted Cruz est d’accord sur l’échec du « Common Core » alors que Kasich a (hors débat) parlé d’hystérie au sujet des attaques contre ce programme.

Sur le changement climatique, Kasich, plus mesuré que ses rivaux, déclare : « We don’t know how much human contribute [to change] but it is important to develop renewables. »

Le résumé complet du 12e débat

 

5. Style et positions

 

De tous les candidats républicains, Kasich est le plus modéré dans ses positions et sa manière de s’exprimer (à égalité avec Ben Carson sur ce dernier point).

Opposant (comme ses camarades) à l’avortement, à l’Obamacare et au Planned Parenthood (planning familial), il déclare toutefois ne pas être prêt à déclencher un shutdown fédéral pour parvenir à leur blocage, contrairement à un teigneux comme Ted Cruz. Il se démarque aussi par ses points de vue sur le changement climatique (« il est important de développer des solutions durables ») et l’accord nucléaire iranien (il veut que son respect par l’Iran soit surveillé de près, mais entend lui donner une chance et ne pas le dénoncer immédiatement).

Dans les affaires sociales (éducation, drogue, prison, mendicité …), il paraît également faire preuve d’une grande tolérance et volonté d’aider les nécessiteux, évoquant fréquemment des initiatives qu’il a prises en Ohio pour démontrer son engagement. Opposé au mariage gay, il entend toutefois respecter la loi et se plier aux décisions de la Cour suprême, ajoutant qu’il a assisté au mariage d’un ami gay et que, si une de ses filles devait choisir cette voie, il accepterait sa décision.

Sur le plan économique en revanche, il se présente comme un conservateur bon teint, qui lutte contre les déficits publics et entend baisser les impôts.

Concernant son style, il présente plusieurs similitudes avec celui de Chris Christie, chacun se référant régulièrement (voire lourdement dans le cas de Christie) à son bilan en tant que gouverneur d’un État (l’Ohio pour Kasich) pour mettre en avant leurs compétences et accomplissements, au point parfois de donner l’impression de décrire des contrées paradisiaques ignorées de tous.

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