20 mars 2017 – Au coeur du projet de Jean Lassalle (Résistons !) se trouve la promotion d’un Etat fort, centré sur une France qui mettra en place un moratoire sur la dette, renégociera les traités européens (mais ne sortira pas de l’Union européenne) et se désengagera des opérations militaires à l’étranger. Le Béarnais a publié en octobre 2016 le livre Un berger à l’Elysée dans lequel il détaille son programme.
Son site internet reprend les axes son action, sans toutefois que ne soient fournis à l’heure actuel beaucoup de détails sur les mesures qu’il compte mettre en place.
Parmi les axes en question figurent :
- se libérer de l’oppression financière exercée par les banques et les marchés qui contribuent à priver l’école et l’hôpital des ressources dont ils ont besoin
- libérer l’écologie de la financiarisation et faire reposer la sauvegarde de la biodiversité en premier lieu sur les commune (NB : au cours de sa carrière, Jean Lassalle s’est notamment opposé au système des parcs nationaux et a prôné l’idée du « protéger sans interdire »)
- rendre leur pouvoir aux communes (qu’il considère comme « l’institution locale la plus démocratique »), notamment en revenant sur la loi NOTRe
- permettre aux entreprises de servir le bien commun, y compris par des nationalisations partielles si nécessaire
- passer aux énergies renouvelables
- retrouver des marges de manœuvre au sein de l’Europe
- retrouver la relation millénaire avec le sud et l’Afrique via des traités équilibrés qui excluront le pillage et le détournement de leurs ressources
- donner aux enfants la chance de maîtriser leur destin, par exemple en promouvant la découverte du travail de la ferme et l’alternance bien avant seize ans
- retisser le lien social déchiré en réinstallant les services publics, rétablissant le service national (civil ou militaire) et en formant massivement aux emplois de demain
- retrouver les principes de la République en réformant les institutions pour qu’elles fonctionnent de nouveau comme les Français l’avaient voulu en 1958 de façon à rendre au peuple la maîtrise de son Etat.
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