25 mai 2014 – Les sondages n’ont pas été démentis par les urnes : les Européennes 2014 sont une nouvelle défaite pour le PS et une victoire nette pour le FN, premier parti du scrutin.

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Participation : 43%, meilleure que craint, basse mais en hausse par rapport à 2009 (40%).  

 Les sondages n’ont pas été démentis par les urnes : le FN finit nettement devant l’UMP et le PS (qui enregistre une nouvelle déculottée avec un score historiquement bas) et enverra 24 députés au Parlement européen. Quant à EELV, il boit la tasse (score de 2009 divisé par deux).

Deux mois après les municipales, les Français retournent aux urnes pour des Européennes qui ne passionnent pas grande monde et où l’abstention s’annonce élevée. Ces élections revêtent pourtant une importance nouvelle, puisqu’elles seront les premières permettant d’influencer la désignation du président de la Commission. Suffisant pour motiver les votants ? L’impact de l’électeur sera réel, mais relatif, et indirect, les votes continuant à n’être que nationaux, sans possibilité de choisir directement parmi les candidats favoris pour le poste, tels Martin Schulz, Jean-Claude Juncker et Guy Verhofstadt. Le risque de voir les enjeux nationaux prendre le pas sur les questions européennes est donc grand, d’autant que la campagne a été terne et peu visible.  

Le FN sera-t-il le premier parti de France dimanche soir ? Les sondages l’indiquent, avec un parti qui continue de capitaliser sur le profond mécontentement populaire pour atteindre une prévision proche des 25%, quelques pourcents devant l’UMP. Le PS ne serait que troisième, aux alentours de 16% (semblable au score faiblard réalisé en 2009), tandis que Europe-Écologie-Les Verts (qui ne bénéficie plus de la locomotive Cohn-Bendit) s’effondrerait. Le Front de Gauche ne réussit pas à capter le vote contestataire et reste loin des 10%, tandis que l’attelage UDI-Modem progresserait légèrement.

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